Entretien avec Philippe Badon, fidèle parmi les fidèles

Philippe Badon, grand passionné du Racing, a accepté d’évoquer avec nous son amour pour le club, ses souvenirs en Ciel et Blanc, et de revenir sur ce qui le lie et le liera à tout jamais au club.

 

Bonjour Philippe, d’où vient votre attachement pour le Racing ?

 Bonjour à toutes et à tous. Il faut dire que je n’ai pas vraiment eu le choix. Dès ma naissance, on m’a dit « ce sera le Racing ». Je suis issu d’une famille aficionado du club, et encore le mot « aficionado » est faible, puisque mon père a porté les couleurs Ciel et Blanc dans les années 50. Chez moi, on ne parlait que du Racing, on n’avait pas le droit de parler d’autres choses. 

Mes premières années, c’étaient les années professionnelles du club. Mes tout premiers souvenirs, c’est dans l’ancien Parc, l’époque de ce qu’on appelait le Racing Caviar. J’ai toujours eu un grand amour pour ce club, ça a toujours été mon centre d’intérêt principal. Voilà, ce sont des attaches familiales qui m’ont fait aimer ce club par-dessus tout.

 

Quels sont vos meilleurs souvenirs avec le Racing ?

Mes meilleurs souvenirs (réfléchit)… Pour moi la meilleure saison que j’ai vu sur le terrain, c’est la saison 1993/1994. Cette année-là, nous faisons un magnifique parcours en Coupe de France puisque nous sommes battus par Auxerre qu’en ¼ de finale (défaite 2 buts à 1 contre l’AJA de Guy Roux, qui remportera la compétition dix jours plus tard, ndlr)

Quelques semaines plus tard, le club assure la montée en National, suite à deux matchs épiques contre Schiltigheim, un club alsacien, victoire 1-0 au match aller à Colombes et 0-0 lors du match retour en Alsace. C’est un de mes meilleurs souvenirs !

J’ai aussi aimé le Saint-Etienne des années 76 et j’étais à l’armée quand un jour mon père m’a appelé et m’a demandé : « Tu sais qui vient de signer au Racing ? ». Jean-Michel Larqué, mon idole chez les Verts venait de rejoindre mon club, c’est un grand souvenir également !

Mais il y en a d’autres, il y a beaucoup de bons moments ici.

 

Quelles sont vos plus belles rencontres au club ?

C’est ce que je dis tout le temps, moi, j’ai deux familles, ma famille normale et la famille du Racing. Tout au long de ces années, j’ai fait des rencontres avec des personnes super sympathiques, j’ai vécu des moments de convivialité énormes, il y a eu également des deuils… Tout ça, c’est la famille du Racing avec un grand R.

 

Vous êtes Président de l’association Ciel et Blanc, pouvez-vous nous en dire plus sur votre groupe ?

C’est une association créée en l’an 2000, le but de cette l’association Ciel et Blanc est d’encourager et de soutenir les joueurs, apporter de la convivialité, de la chaleur humaine, dans le respect des équipes adverses.

 

Comment avez-vous vécu les deux dernières années, compliquées pour les passionnés de football, notamment dans les clubs amateurs ?

C’est vrai que les deux dernières années sont deux saisons noires… Surtout la dernière où nous étions très bien partis. J’espère de tout cœur que la situation va s’améliorer cette saison, parce que les deux dernières années ne sont pas de bons souvenirs. Nous ne nous sommes pas vus pendant des mois, ce sont des moments tristes…

 

Êtes-vous enthousiaste et optimiste à l’aube de cette nouvelle saison ?

J’espère que nous allons réussir à gravir les échelons et quitter le championnat de National 3, j’ai beaucoup de respect pour ce championnat et les clubs de la région parisienne, mais j’espère que nous allons rapidement pouvoir recommencer nos déplacements en province.

Combien de fois nous sommes nous déplacés en province et on nous a dit : « Ah ce maillot… c’est vraiment le plus beau du monde ». Les gens nous racontaient leurs souvenirs avec le Racing. Ce sont de très bons moments que j’espère revivre rapidement.

 

Un dernier mot pour conclure cet entretien ?

J’espère que cette saison va nous apporter la montée vers la division supérieure, pour que notre Racing continue à vivre et à bien vivre. Allez Racing !